Giltzak / Les Clefs (Skunkdiskak - Crash disques / Pias)
Et de cinq albums pour les basques pois sauteurs de Hendaye :
12 ans d¹activisme, 600 concerts et pas moins de 11 titres sur cet album livré
en digipack avec bonus vidéo (en attendant le DVD d¹un concert live à
Toulouse). Du ska/core au punk/reggae selon les titres chantés comme
à leur habitude en basque (mais aussi en français ou spanish). Ça envoi le
bois et ça bucherone dur pour cette production réalisé à la maison qui rappelle
les Kargols et n¹est forcement pas loin non plus
des feus Négu Gorriak. Le temps de compter jusqu¹à
sept (6 gars, 1 fille), de faire un détour par Gotainer !
(une reprise devant figurer sur le double album tribute au binoclard à sortir
par les Skalopards) et les
Skunk sautent dans le camion pour venir jouer par chez vous. Mais putain
ou sont passé les cléfs ?
Max Well
Ovomaltine, benzedrine & vengeance (Tony Truant / Next)
Lâché deux jours au Kaiser studio du maître Lucas Trouble, l¹ancien guitariste facétieux des défunts Dogs, intérimaire chez les Wampas, ukulélé honoraire au Club Parisien dudit instrument, Antoine Massy Perrier alias Tony Truand livrerait-il là son meilleur coup ? (après 4 ou 5 albums depuis son départ il y a plus de 15 ans des chiens fous). Un power trio enregistré live sans console analogique : 11 titres, 3 reprises, le tout en 30 mn au taquet ! Du pur rawk¹n roll chanté en français, obédience last 60¹s. Ça commence avec « Le pivert » de Ronnie Bird maltraité façon Who/Cream, 4¹40 de bonheur avec un final instrumental jouissif emmené par un Denis Baudrillard (Soucoupes Violentes, Marabunta, Jim MurpleŠ) aux drums en pleine monté de Keith Moon (ou Muppet Show, au choix). « Toto » des Wampas en seconde reprise et Françoise Hardy également au programme. Mais les compos sont mirifiques, elles sentent « l¹explicite lyrics », entre stupre et substances illégales, des lyrics à l¹arrache, mais pleinement efficaces « j¹ai pris de l¹acide pour être moins stupide, j¹aurais mieux fait de sniffer d¹la colle », ou l¹histoire de cette infirmière qui inocule un remède de cheval et dont la croupe semble affoler au plus haut point notre AS de la guitare pas manchot d¹la gueule aussi. Un album tout noir qui fout la banania !
Max Well
STICKBUZZ - le Film de Jerome Huguenin-Virchaux
Documentaire 2003
- 52 mn
Les Stickbuzz
étaient un groupe qui fusionnait dans un même chaudron reggae-dub, éléctro,
rap et hardcore.
Bouffeurs de kilomètres et enragés de l¹autoproduction, ils gravirent pas
à pas un début de notoriété arrachée à la force du poignet, avant de se crasher
comme tant d¹autres après une aventure de 7 ans.
Nous les retrouvons
sur les écrans, dans un documentaire de Jérôme Huguenin-Virchaux
qui porte tout simplement leur nom : Stickbuzz.
Projeté en avant
première en janvier dernier au cinéma Utopia d¹Avignon,
ce documentaire retrace les deux dernières années du groupe splitté en 2000.
Plus qu¹un portrait, ce film montre de l¹intérieur la réalité d¹un groupe
de musique actuelle : création, galère de local, enregistrement, tournée,
démarchage, autoproduction, joie et déconnades, morosité et remise en question.
52 précieuses minutes extraites d¹une centaine d¹heures de rush. Deux années
de tournage dans l¹ombre du groupe, puis deux années encore de montage et
de questionnement avant de trouver le sens et le ton : un huit clos ensoleillé
qui tourne pluvieux.
Le parcours habituel de centaine de groupes, habités par la rage et la détermination.
Les Stickbuzz se foutent la pression, se posent
des questions, avalent du bitume, se marrent, et puis ça coince et ça doute.
C¹en est trop, il faut passer à autre chose !
Des images puissantes, des personnages
attachants filmés dans leur intimité (camion, backstage , local, scène, studio,
barsŠ) sans autres paroles que les leurs.
Un document bien plus parlant que de nombreux débats foireux sur les acteurs
de la musique.
Proche par la démarche d¹un autre doc sorti en 2002 sur les Portobello
Bones (réalisé par Jérome Dubreuil et
publié en vidéo par Crash Disques/Pias), qui
lui aussi posait les bonnes question et montrait les limites imposées de l¹auto-production
face au systeme et aux difficultés à affronter au quotidien. cette aventure
humaine.
En attendant une possible diffusion télé (Arte
?), le film sera projeté dans les autres salles Utopia
(Bordeaux, Toulouse) suivit d¹une rencontre
avec le réalisateur et certains membres du groupe (toujours dans la musique,
mais dans d¹autres projets), et probablement dans divers lieux (salles de
concert).
Une sortie vidéo d¹ici plusieurs mois est aussi envisagée et on peut jeter
un ¦il au site pour en savoir plus sur les dessous de ce documentaire élémentaire,
brillant travail d¹un jeune réalisateur qui livre ici son premier film, autoproduit
lui aussi. Et qui pose la question de la création et de l¹existence même des
artistes en ces temps ou les Stars se fabriquent en direct le samedi soir
sur nos écrans de trash télé.
Max Well
A guetter sur les (multiples) écrans http://www.stickbuzz.com
On regrettera le groupe Loeil splitté avant de passer en 2003, comme quoi une signature chez Mercury n¹est pas tout.
Longue vie à Gilles,
Steph, Stéphane et Phil vers leurs nouvelles aventures.
La liste des groupes Vauclusiens qui frôlent le décollage s¹allonge
(Hélios Mortis, Stickbuzz, Kalimûtcho, Broks).
De quoi de se les frotter, les oeils !
Max-Well
http://www.avignon-et-provence.com/loeil/index.html
(à
lire)La
Bio de loeil ! cliquez "Parution Presse" dans sommaire
The Electric Fresco
Kid Pharaon
" Au revoir "(Vicious Circle / Wagram)
Une poignée de ballades lumineuses, des folksongs limpides aux orchestrations
raffinées, c' est par ce très court album (7 titres, 29 minutes à peine) que
Kid Pharaon fait
son retour sous le nom de
The Electric Fresco, après dix d'absence.
Songwriter inspiré, le Bordelais a égrené une impressionnante discographie
entre 1984 et 1993, date à laquelle il décide de prendre congé, un peu dégoûté
du systeme duquel il s'est pourtant toujours tenu à l'écart.
Des "
Exemples " à " Underbeat Station " (diverses
formations) cette amateur de vélo (Love bikes)
et de surf a sans doute écrit les plus belles pops songs de ce pays.
Marqué par Jonathan Richman (et son "
Egyptian Reggae " qu'il reprend, et le fait Pharaon alors qu'il n'est
qu'un " Kid "), celui qui produira aussi pas mal de groupes " rock à guitares
", revient donc accompagné de Jean-Paul Roy (Noir Dés)
à la basse sur quelques titres, le fidèle Jean-Marc
Sigrist à la prod uction (studio Le Chalet) et une poignée de musiciens
selon les titres.
Et la magie opère, cette
voix unique, ces mélodies qui virevoltent comme la brise dans un champ de
fleurs.
Evanescents ou mélancoliques,
joyeux ou organiques, dépouillés ou pleins de groove,
ces 7 nouveaux titres constituent la première pépite de l'an 03. Le Kid est
revenu, et déjà il nous dit " au revoir ". Rarement
le mot " humble " a eu autant de sens.
Max Well
bientôt en tournée dans l?Hexagone
LES WAMPAS
: Never trust a guy who after having
been a punk is now playing electro (Atmospheriques
/ Universal)
Après deux albums débridés et autoproduits, ceux qui maintiennent la flamme
du rock & roll reviennent avec cet album au titre aussi long que le précédent
était court (Kiss). Les
Wampas fêtent leur 20 ans cette année et ils sont au summum de leur
savoir faire : une touche glitter punk, des giclées de surf, un peu de pop
pour un album (un peu) plus produit sur le label de Louise
Attaque (2 Wampas jouent avec Tarmac).
A
peine quelques écoutes suffiront à imprimer d¹une manière indélébile les "
scies " tubesques qui parcourent ces 45 minutes de bonheur intense. Outre
l¹évident " Manu Chao ", on retiendra le popesque
" Comme un Kenyan ", le très surf " Little
Daewoo " (très actuel dans le contexte social finalement) ou ce " Chocorêve
" tout en sucre et en accélérations trépidantes. De quoi hurler sous sa douche
pour quelques années encore " en pensant à Toulouuuuse
", en affirmant ses convictions " anti-Génésis ", et en se rêvant dans un
"Aquarium tactile " à la mélodie imparable !
Mais le clou de cet album des plus dignes descendant des Ramones
est ce poème épique dédié aux " Apprentis charcutiers
", lent déroulement sonore plus proche de Tanger
ou Kat Onoma, preuve d¹une inspiration sans limites
d¹un Didier Wampas qui ne cesse de nous surprendre.
On
appréciera en outre les couleurs pâte d¹amandes de la pochette (un tas d¹autres
versions sont visibles sur l¹extraordinaire site : www.wampas.com)
, et ce mauvais goût appuyé quasi sex pistolien ! Le meilleur album des WampasŠ
depuis le précédant !
Max Well ****
TRIBUTE TO LES THUGS : various bands 4.9 (Edith Sample / UMC)
Douze groupe du 49 (Angers) reprennent Les
Thugs, initiative du jeune label Edith Sample.
Ca commence avec Sexypop, groupe maison, qui ouvre les hostilités avec un " As happy as " bien personnel, noisy à souhait. Kwal (sélection des salles Fédurok) transforme magistralement " Biking " en dub urbain hypnotique. La plus love-song des angevins, " I love you so " est ré habillée pop avec une pointe de métal façon Dolly meets Aqme, par Daria. Habillage Electro-pop dépouillé pour le très poétique " le hamac " revu par Margo et sa voix ingénue.
Grande
star locale, La Ruda Salska sait rester sobre
en s¹attaquant aux " Lendemains qui chantent
" : mid-tempo plutôt rock que ska-festif. Belle approche du groupe Bell
‘il sur un " Suspended time " quoi croirait
sortit d¹un album de Gun Club ou des 16
Horsepowers, bluesy marécageux et tordus. L¹hymne " Allez
les filles " (qui a fait des émules jusqu¹à Bordeaux,
on salue Francis au passage !) est total relooké
par La Phase qui en fait une version quasi instru
sous influence drum¹n¹ bass. Dans la même tendance, mais plus flemmard, Idem
se met en " Strike ", electro vibratoire et hanté
de volutes sonores dub, il y a de la friture sur la (pèche à la) ligne. Assez
fidèle à l¹original (si ce n¹est que c¹est une chanteuse) Skeem
s¹attaque à " Ad men ", quatrième extrait de
l¹album " As Happy.. ".
Si la teneur pop des compositions des 4 d¹Angers
n¹est pas toujours ce que le public pouvait percevoir derrière le grillage
électrique érigé en mur du son, la voici magnifiée par ce " Flags
" que Casper emmène à cent à l¹heure sur les
roulettes d¹un punk très actuel (et puis brûler les drapeaux reste plus que
jamais une initiative intéressante !).
En
guise de cerise sur le gâteau, puisque qu¹il s¹agit aussi de fêter les 20
ans des Thugs, une surprise de choc dans la pièce
montée : une version " Happy " de " Birthday
", scie pop-punk de l¹album " Square of lights
", du pur Thugs première période. Tellement surprenante
qu¹on vous en laissera la primeur !
Max Well ****
SEXYPOP : Access to the second floor (Edith Sample rec / UMC)
Finis les productions approximatives d¹antan,
les groupes d¹aujourd¹hui proposent d¹emblée des albums dignes des meilleurs
prod US.
C¹est le cas de Sexypop, groupe d¹Angers,
qui sort son 1er album suite à un cinq titre en 2001. Son rutilant, ciselé,
compos maîtrisées, 10 titres qui effectivement font penser à feu Drive
Blind (" Unreal meeting "), Girls vs Boys et
autres tenant du tempo soutenu.
Une
sorte d¹urgence noisy-rock aux accents émo-core, avec parfois un grain de
voix à la Kurt Cobain (" Over "). Sexy
Pop (comme Dead Pop Club) glisse d¹emblée
dans la peau de sérieux outsiders pour un genre musical qui malheureusement
tarde toujours à trouver un public dans ce pays.
Du putain de rock actuel, sans ¦illère (ce " Kate too
" un brin électro-dub), aux guitares toujours tranchantes, avec basse
qui louvoie et mélodies imparablesŠ
Un foutu bon premier disque !
Max Well ****
SUPERSTATIC
REVOLUTION :
we kneel in the pews by the confession box
(Skalopards / Basement Apes / Mosaïc)
5 titres tout en déflagration sonore. Troisième
production de ce groupe du Gard qui érige un
métal rock atmosphérique : chant tout en hurlement dérangé, noyé dans des
rythmiques souvent lentes et hachées, mur de guitare laminoir.
Superstatic se rapproche des oubliées Sleeppers
et autre tenant d¹un post hardcore noise emo avec une petite touche métal.
Parfois ça manque de " chansons " (entendez mélodies) et les titres s¹uniformisent
en un long maelström sonique, ambiance de chaos voir d¹apaisement quand il
ne reste plus rien : nothing.
La
révolution sonique.
Max Well **
KING KHAN & HIS SHRINES : Smash hits (Vicious Circle / Wagram)
Une plongée en apnée dans les 60¹s. Exhumez
vos vielles compils " Formidable R&B ", King Khan débarque
tel un Genghis Kong du funk endiablé. Une sorte
de croisement entre le Godfather en personne et un backing band digne des
Fleshtones.
Du rhymth¹garage éructé par un excité en rut, un screameur hurleur qui entame
une danse de St Guy de 29 minutes à peine.
Paraît que rien ne résiste à ce gadjo de 25 ans qu¹a déjà bien roulé sa bosse
et qui revisite de façon brute et magistrale une certaine idée de l¹énergie
du rythme : salves d¹orgue débraillé, cuivres pétaradants, son roots, boogaloos,
pré-funk, sorte de jerk qui aurait oublié que nous sommes en 2003, ce King
ramène la transe et l¹innocence.
Let¹s have a party !
Max Well ***
JEAN-LUC LE TENIA : Le meilleur chanteur français du monde (Ignatub / Pop Lane)
Vous aimez le chanteur des Wampas,
vous connaissez Ignatus,
et Costes c¹est vraiment trop hard pour vous
! Alors vous allez adorer Jean Luc Le Ténia,
superstar du Mans, découvert par les
Wampas (souvenez-vous le titre sur " Chicoutimi
" et la première partie à Paris), publié par le label d¹Ignatus.
41 chansons extraites des 600 qu¹il a écrit, livrées minimalistes (guitare/chant,
ou clavier/chant) dont des super tubes comme " Bertrand
Cantat " (à ranger avec le " Manu Chao
" des Wampas - sachons être critique avec nos
groupes préférés), " Rillettes du Mans ", " Russ
Meyer ", " Laurent Boyer " (" Laurent
Boyer met du mascara, et moi je mange du tarama ") ou son réquisitoire " Contre
le cannabis " !
Au-delà de l¹aspect anecdotique de celui qui ce prend pour " Un
monstre d¹érotisme " et fait une chanson sur " les
Jean-Luc " (on l¹aura compris Le Ténia
fait des chansons sur TOUT !), c¹est un vrai talent d¹auteur qu¹on découvre
ici, qu¹il serait bienvenu de nommer (nominer ?) aux Victoires de la musique
2004 !
Sur ce je refile dans ma douche pour chanter du " Le Ténia " !
Max Well ****
THIERRY TUBORG :
" PREMIERES GYMNOPEDIES " &
" AUTRES GYMNOPEDIES - LES ANNEES STALAG
"
-Parmi l épopée des
groupes bordelais en " ST " (qui ferait plus référence aux Stooges
qu aux Stones) il en était un qui connut
une carrière assez météore (78/81)
et ne laissa qu un EP comme témoignage : Stalag.
Petits frères de Strychnine, les membres de Stalag
étaient tous très jeunes, notamment leur chanteur (16 ans) qui avait
pris le pseudo de Heineken (tout un programme déjà). Et c est lui, aujourd¹hui
rebaptisé Thierry Tuborg et installé à Montpellier,
qui nous raconte dans deux livres autobiographiques ses années punk (bien
moins chics que celles des frères Eudeline).
Le bougre fugue à 15 ans, il taille la route avec une seule idée en tête :
faire de la musique rock. Nous sommes en 1976. Il atterrit dans un concert
de Lou Reed à Paris
avant de finir en taule en Allemagne pour une
histoire de " gross boulette " ! De retour chez ses parents, il demande à
se faire émanciper à 16 ans et vas-y pour le DIY.
Nous sommes en 77.
Ça, c est le premier
livre (" Premières Gymnopédies "), qui installe
l ambiance ! Une écriture simple et stylée et un humour corrosif plein d autodérision.
Ça flingue !
-Le second tome ("
Autres Gymnopédies : Les Années Stalag ") raconte
comment le groupe se monte et toutes les galères qui s en suivent : Tremplin
au Golf Drouot catastrophique entre deux groupes
babos, rencontre avec un Higelin relou via Strychnine,
manager qui cherche à tout controler, et membres du groupes toujours prets
à foutre leur zone :
" d authentiques crétins immatures " ! Bière et punk quoi !
On y croise évidemment les gloires locales de Bordeaux,
Fumel ou des environs. Leur QG s appelle " Les
Capeyrans ", un bar ou l ardoise est en pierre de taille !
Bref ses deux livres valent vraiment le détour, comme témoignages, mais aussi
parce qu¹on s y marre beaucoup. On y trouve aussi tous les textes du groupe,
et mieux on peut se rafraîchir les oreilles en se procurant les deux CD qui
reprennent l intégralité des titres enregistrés par le groupe, dont un live
sorti par Tungstène (le guitariste, aujourd¹hui
installé à Paris)
avec deux covers des Ramones et "
I wanna be your dog ".
Tout ça et plus encore sur le site de Tuborg.
Thierry Tuborg / Stalag :
-
Premières Gymnopédies ( récit ) 256 p. 2001
15 Euros PC
--
Autres Gymnopédies : Les années Stalag
( récit ) 186 p. 2002 - 14 Euros PC
- STALAG:
- intégrale ! CD 9 Titres (1980) Vincent
Tungstène / Stalag
- Meilleurs vivants ! ! CD live 15 titres
(1980 + 2 titres 92/93)
Editions Le Cercle Séborrhéique C/° Thierry TUBORG
5 rue Etienne Cardaire 34000 Montpellier
THIERRY SALTET,
plus connu sous le sobriquet de " Punky
" a sorti 2 livres :
le premier "
Insoumission obligatoire
: le rock montpelliérain (1978-84)
" étant en cours de réimpression, je n ai rien à en direŠ
sauf qu un panorama des groupes de Montpellier de
1978 à 84 ça titille quand même !
Le deuxieme " 1460
Nuits : le nouveau testament montpelliérain (1984-91)
" déroule sur 195 pages, et quelques illustrations, une
véritable plongée en apnée dans le fief des Guilhems
:
OTH, Sheriff, Vierges, Sulfateurs Espagnols, Provisoires, Rachid et les Ratons,
Pascal Comelade, Suspenders, Naufragés, Shock CorridorŠ et bien d autres
(sans oublier ses propres combos : Vitriol, La Deconnection)
sont au menu.
Mais ce sont aussi
les lieux qui comptent (bar, disquaires, studios, radiosŠ), les personnages
et la somme de culture et de clins d¹¦ils qui se font référence. Quelque chose
de commun à tous les perfusés des trois accords, du Havre
à Lyon, de Bordeaux
à Montpel.
Et là aussi ça dépote grave au niveau du style, un peu plus chargé que celui
de Tuborg. D ailleurs
l auteur annonce
la couleur : " la difficulté réside dans la restitution de ces années épicuriennes,
que le rock n roll nous a permis de vivre, chargeant à jamais notre haleine
(Š)
1460 nuits que nous n échangerions pas contre tous les matins du monde
" Sic
!
Une discographie complète l ouvrage, qui semble être incontournable, comme
les autres.
Et (que)vive ¹auto-édition
!
Max Well
THIERRY SALTET :
- Insoumission obligatoire : le rock montpelliérain (1978-84)
114 p. 12 Euros PC
- 1460 Nuits : le nouveau testament montpelliérain (1984-91)
195 p. 15 Euros PC
Editions de la Maison C/°
Thierry SALTET
5 rue Desmazes 34000 Montpellier